Skip to content

Latest commit

 

History

History
73 lines (47 loc) · 5.11 KB

definitions.md

File metadata and controls

73 lines (47 loc) · 5.11 KB

Réflexions préliminaires pour une métaontologie

La métaontologie est le plan depuis lequel il est philosophiquement possible de produire un discours sur les être-multiples et donc sur les rapports entre les ontologies.

Depuis un point de vue métaontologique les ontologies sont originairement et irréductiblement multiples - il n'y a pas de pros en envisageable. Les ontologies sont entre elles dans un rapport asymmetrique de rupture: altérité absolue, différence absolue, transcendance absolue. Absolu, dans le sens étymologique du mot: sans lien aucun. La métaontologie traite donc des relations entre des ontologies radicalement sans relation.

111 ret: Il piano da cui è filosoficamente possibile parlare della pluralité degli essere-molteplici e quindi dei rapporti tra ontologie

Merleau-Ponty déclarait que l'objectif principal de sa philosophie – comme de celle de la plus part de ses contemporains – était de trouver une voie intermédiaire entre idéalisme et réalisme3. L'un et l'autre commettent la même erreur : celle de considérer la séparation entre sujet et monde comme acquise et incontestable.

Pourquoi une métaontologie

  1. penser l'altérité
  • une altérité qui ne se réduit pas à un sujet
  • originaire
  • multiple
  • pensable philosophiquement - donc médiate

donc :

  1. Penser une multiplicité originaire
  • qui ne dépend pas d'un sujet et des points de vues
  • donc des points de vue originaires et multiples
  • donc des points de vues qui sont en réalité des ontologies

ou mieux

  1. penser l'altérité ce qui signifie résoudre le paradoxe a) une altérité qui n'en est pas une car elle se réduit au sujet qui la pense b) une altérité qui n'est pas pensable

  2. Penser la multiplicité originaire a) sans sujet b) sans unité originaire c) avec une multiplicité d'ontologies sans le pros en aristotélicien

Métaontologie et culture numérique

Pourquoi c'est bien aujourd'hui? Parce que ça permet de penser une médiation originaire et donc d'aborder différemment la question du rapport entre nature et technique, authénticité et artificialité

Relations entre technique et nature, et plus en général entre médiation et immédiateté. Une série de préoccupations très actuelles y sont liées: la question du rapport entre des formes de présence connectées ou non et la question de l'authenticité qui a un aspect moral important. Évidemment cette question a une portée ontologique majeure : de Platon jusqu'à Sartre en passant par hégélien la philosophie a essayé de donner une interprétation du rapport entre médiation et essence. Réalisme va idéalisme à l'époque du numérique. La solution que je propose est la metaontologie. Valeur opérationnelle de la mo.

la question du rapport entre homme et machine (on évacue la question sur l'homme)

la question de la correspondence et la question de la vérité

le rapport entre essentialisme et anti-essentialisme et la question de la définition des médias

Principes de la métaontologie

  1. L'Être est originairement médié (réfléchi) (plié sur lui-même)
  2. L'Être est donc multiple. Il 'y a pas l'Être mais les être-multiples.
  3. La médiation ne se fait pas au moment de l'appéhension de l'Être (par la pensée ou le langage, par exemple), mais au niveau de l'Être lui-même. 1. La pensée et le langage ne sont pas les produits de l'activité humaine. Les hommes ne sont que des corps attraversés par des plans de réflexions qui sont les produits des réflexions (médiations) des êtres-multiples dans leurs médiations originaires 2. Le pliage de l'Être peut être compris comme une question d'échelle spatio-temporelle (discrétisation du monde, où la discrétisation est un pliage)
    1. La discrétisation se fait par polarité ou isolement (cf jour/nuit ou théâtre): les deux sont basés sur un choix d'échelle. Mais l'échelle est une façon d'être de l'être et non une façon d'interpéter. Cela signifie qu'elle ne peut pas être construite: elle peut seulement être choisie, elle est dans les choses et pas dans l'interprétant. cf [TransmediationsConference]
    2. La modélisation est probablement un autre dispositif de pliage
  4. Les médiations de l'Être sont multiples et, plus précisement infinies.
  5. Les types de médiations sont d'un infini continu
  6. On discrétise les types de médiations pour pouvoir les nommer et les identifier (mais cette discrétisation est un pliage de l'être? car sinon 2.2 serait contradictoire avec 1.2).

1.2.2.1 et 2.2 sont contradictoires. Faut-il résoudre cette contradiction? Le réel est continu vs le réel n'est ni continu ni discret et le pliage fait la discrétisation - la discrétisation est un type de pliage (peut-être mieux) En gros: le continu infini des médiatoins est discrétisable - c,est un pliage de l'être

Exemple : l'individu ou la société ou les organes ou les cellules ou les atomes ou les especès... discrétisation d'une continuité de médiations dans les être-multiples