Pour pouvoir participer à la traduction en commun, il est souhaitable d'installer :
De plus, il peut être utile de s'équiper d'utilitaires pour faciliter
la manipulation des fichiers .po
et la traduction.
Poutils est un paquet PyPI qui regroupe un certain nombre d'outils liés à la traduction. Dans un environnement disposant de Python 3.7 ou plus, installez-le avec :
python3 -m pip install poutils
Dans notre cas, les utilitaires de Poutils qui nous intéressent sont :
Vérificateur d'orthographe fondé sur Hunspell. make spell
exécute
Pospell. Pour l'utiliser, il vous faut installer Hunspell. Attention,
dans Debian notamment (et ses dérivés comme Ubuntu), il existe plusieurs
dictionnaires français qui diffèrent en raison de l'orthographe
réformée. Installez celui qui contient les deux orthographes avec :
sudo apt install hunspell hunspell-fr-comprehensive
Permet d'identifier les parties de la documentation qu'il reste à
traduire. make todo
fait appel à Potodo.
Permet de rechercher dans la documentation des termes. Utile si on a un doute sur comment traduire un terme ou chercher la traduction d'un terme dans d'autres fichiers. Pour connaître les options disponibles, tapez :
pogrep --help
Formateur de fichier .po. C'est l'outil qui se cache derrière make
wrap
.
Analyseur de code qui encapsule notamment Grammalecte et qui vérifie la grammaire, l'orthographe et la syntaxe des fichiers .po.
- N'oubliez pas de configurer votre nom et votre adresse de courriel (Édition → Préférences → Général).
- Vérifiez également qu'il est configuré pour passer à la ligne à 79 caractères (Édition → Préférences → Avancé → Passer à la ligne à 79).
Le résultat de git diff
est souvent encombré de changements inutiles de numéros
de ligne, comme :
-#: ../Doc/library/sys.rst:406
+#: ../Doc/library/sys.rst:408
Pour dire à Git que ce ne sont pas des informations utiles, vous pouvez faire
ce qui suit après vous être assuré que ~/.local/bin/
se trouve dans votre
PATH
.
cat <<EOF > ~/.local/bin/podiff
#!/bin/sh
grep -v '^#:' "\$1"
EOF
chmod a+x ~/.local/bin/podiff
git config diff.podiff.textconv podiff
Pas d'inquiétude, cela ne change la façon dont Git affiche les changements que sur les fichiers de la traduction, sans incidence sur les autres.
Depuis votre compte GitHub, se rendre dans le dépôt des sources python-docs-fr puis cliquer sur son bouton Fork
.
Ceci crée une copie du projet sur votre compte Github. C'est sur cette copie
que vous avez le droit de faire des modifications.
Étape par étape :
# Clonez votre fork Github avec `git` en utilisant ssh
git clone git@github.com:VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITHUB/python-docs-fr.git
# ou bien avec HTTPS
git clone https://github.com/VOTRE_NOM_DE_COMPTE_GITHUB/python-docs-fr.git
# Allez dans le répertoire cloné
cd python-docs-fr/
# Ajoutez le dépôt officiel (nommé upstream),
# ceci permet à *git* de savoir quoi et où est *upstream*
git remote add upstream https://github.com/python/python-docs-fr.git
Si vous n'avez pas de compte Github, il est possible d'utiliser une autre forge. Vous devez dans un premier temps initier un dépôt vide sur la forge où vous voulez héberger le dépôt puis le peupler.
Étape par étape :
# Clonez en HTTPS le dépôt
git clone https://github.com/python/python-docs-fr
# Allez dans le répertoire cloné
cd python-docs-fr/
# Renommez *origin* en *upstream* pour avoir une référence vers le dépôt officiel
# Il permettra de récupérer les nouveaux commits
git remote rename origin upstream
# Rajoutez le *remote* de votre forge (en HTTPS ou SSH)
git remote add origin <url>
# Envoyez le dépôt sur votre forge et définir par défaut
git push -u origin
Il est vivement conseillé de ne pas travailler sur fichiers des répertoires c-api/, whatsnew/, distutils/ et install/ :
- c-api/ car c'est une partie très technique ;
- whatsnew/ car les anciennes versions de Python sont pour la plupart obsolètes et leurs journaux de modifications ne sont pas les pages les plus consultées ;
- distutils/, install/, et quelques autres parties qui seront bientôt obsolètes. De manière générale, il n'est pas utile de traduire un module que sa documentation mentionne comme obsolète.
Pour vous aiguiller dans votre choix, vous pouvez utiliser potodo
,
un outil recherchant des fichiers .po
à traduire. Une fois
installé, utilisez la commande make todo
dans votre clone local.
La liste renvoyée contient tous les fichiers qui ne sont pas encore complètement traduits. Vous pouvez choisir n'importe quel fichier non réservé dans la liste renvoyée (notez que ceux mentionnés plus haut sont automatiquement exclus).
Vous pouvez commencer par des tâches faciles comme réviser les entrées
fuzzy pour aider à garder la documentation à jour (trouvez-les à l'aide
de make fuzzy
). Une entrée fuzzy correspond à une entrée déjà traduite
mais dont la source en anglais a été modifiée depuis (correction orthographique,
changement d'un terme, ajout ou suppression d'une phrase…). Elles sont
généralement plus « faciles » à traduire.
Vous pouvez également relire des entrées déjà traduites pour vous faire une idée, et passer ensuite à la traduction de celles qui ne le sont pas encore.
Nous vous conseillons de choisir, si possible, un fichier traitant d'un sujet que vous maîtrisez, cela vous aidera grandement à produire une traduction de bonne qualité.
Si c'est votre première contribution, commencez par une toute petite traduction, de quelques paragraphes maximum, pour vous familiariser. Il n'est pas nécessaire de terminer un fichier lorsqu'on le commence, vous pouvez donc prendre n'importe quel fichier, mais ne traduire que quelques paragraphes.
Chaque fois que vous commencez un nouveau fichier, suivez cette procédure.
Une fois que vous avez choisi un fichier sur lequel travailler vous pouvez nous le signaler par différents moyens :
- Soit en ouvrant un ticket sur Github
en indiquant dans le titre
Je travaille sur DOSSIER/FICHIER.po
(par exemple « Je travaille sur library/sys.po »).
Ceci permet à potodo de détecter via l'API Github les fichiers .po
réservés
dans les tickets et les pull requests.
- Soit en créant un sujet sur le discuss de l'AFPy dans la section Traduction en indiquant sur quoi vous travaillez et l'URL de votre dépôt.
- Soit sur IRC en venant sur le canal irc://irc.libera.chat/#python-docs-fr pour nous le signaler.
Chaque fois que vous commencez un nouveau fichier, suivez cette procédure.
Vous êtes maintenant prêt. Pour travailler, nous avons besoin d'une branche, basée sur une version à jour (fraîchement récupérée) de la branche « upstream/3.10 ». On met donc à jour notre version locale.
git fetch upstream
On crée ensuite la branche, en la basant sur « upstream/3.10 », fraîchement récupérée. Il est pratique de nommer cette branche en fonction du fichier sur lequel on travaille. Par exemple, si vous travaillez sur « library/sys.po », vous pouvez nommer votre branche « library-sys ».
git checkout -b library-sys upstream/3.10
Ici, remplacez « library/sys.po » par le fichier que vous avez choisi précédemment.
poedit library/sys.po
Ou lancez simplement Poedit puis « Fichier » → « Ouvrir ».
Après avoir modifié les fichiers, vérifiez que vous respectez les conventions du projet. Pour vous y aider, la commande :
make verifs
vérifie la longueur des lignes et l'orthographe (mais pas la grammaire, pour cela utilisez padpo (beta)). En cas de doute, un glossaire répertorie déjà les traductions retenues pour certains termes techniques ou faux amis en anglais.
Si make verifs
trouve des problèmes de longueurs de ligne,
vérifiez votre configuration poedit
(Édition → Préférences →
Avancé → Passer à la ligne à 79) ou utilisez make wrap
.
Une fois la traduction finie, il faut compiler la documentation, c'est-à-dire générer les fichiers HTML affichés par le site, pour les relire. Si la commande précédente s'est exécutée sans erreur, la compilation ne devrait pas échouer.
make
Vérifiez alors le rendu de la traduction « en vrai ». Lancez un serveur de documentation local :
make serve
La documentation est publiée à l'adresse http://localhost:8000/library/sys.html.
Attention: le port TCP/8000 ne peut être changé, il convient d'arrêter tout service qui écouterait sur celui-ci.
Vous pouvez recommencer les étapes de cette section autant de fois que nécessaire.
Poedit donne beaucoup d'avertissements, par exemple pour vous informer que
« la traduction devrait commencer par une majuscule » car c'est le cas pour
la source. Ces avertissements ne sont pas tous fondés. En cas de doute,
affichez et relisez la page HTML produite avec make serve
.
Une fois que le make verifs ne lève pas d'erreur et que vous êtes certains de bien respecter les Conventions de traduction, vient le moment d'envoyer votre travail sur le dépôt local.
git add
place nos modifications dans l'index de Git en attendant d'être propagées dans le dépôt local.
git add library/sys.po
git commit
permet de les propager :
git commit --message "Traduction de library/sys.po" # Ou un autre message plus inspiré :)
Poussez ensuite vos modifications sur votre fork avec git push
.
Le -u
n'est utile qu'une fois pour que votre client git se souvienne que cette
branche est liée à votre fork (et donc que vos futurs git pull
et
git push
sachent quoi tirer).
git push --set-upstream origin
La commande précédente vous affiche un lien pour ouvrir une pull request sur Github. Si vous l'avez manqué, allez simplement sur https://github.com/python/python-docs-fr/pulls et un joli bouton « Compare & pull request » devrait apparaître au bout de quelques secondes vous indiquant que vous pouvez demander une pull request.
Mettez dans le commentaire de la pull request le texte suivant : « Closes #XXXX » où XXXX est le numéro du ticket GitHub créé pour réserver le fichier traduit. Cela permet à Github de lier la pull request au ticket de réservation.
Il peut arriver que vous ayez besoin de reprendre votre PR sur votre
ordinateur après avoir fait des modifications en ligne sur GitHub,
par exemple lorsque GitHub vous offre la possibilité de faire un commit
automatique contenant les suggestions proposées pendant la revue.
Cela fonctionne bien, mais le résultat n'est pas toujours accepté par
powrap
. Si cela arrive, vous pouvez récupérer le commit fait par
GitHub puis relancer powrap
:
git pull
powrap <fichier.po>
git add <fichier.po>
git commit -m "Formatage après commit automatique"
git push
Quand vous avez poussé vos modifications, il y a plusieurs possibilités.
Soit vous signalez via le discuss de l'AFPy ou sur IRC que vous avez traduit une section. Nous viendrons récupérer les modifications pour les intégrer sur Github.
Soit en créant un `bundle <https://git-scm.com/book/fr/v2/Utilitaires-Git-Empaquetage-bundling>`_ Git, pour cela, il faut créer un fichier contenant les différentes modifications effectuées.
git bundle create <name>.bundle <commit_id1>..<commit_id2>
Puis nous partager ce bundle sur le discuss de l'AFPy pour pouvoir l'intégrer.
À partir de là, quelqu'un passera en revue vos modifications, et vous fera des suggestions et corrections. Pour les prendre en compte, retournez sur votre branche contenant le fichier concerné (au cas où vous auriez commencé quelque chose d'autre sur une autre branche) :
git checkout library-sys
git pull # pour rapatrier les modifications que vous auriez acceptées
# sur l'interface web.
# Réglez les problèmes, puis commitez à nouveau :
git commit --all --message "prise en compte des remarques"
git push
Vous avez peut-être remarqué que cela ressemble à un triangle, avec un segment manquant :
- vous récupérez depuis upstream (le dépôt commun public sur Github) ;
- vous poussez sur origin (votre clone sur Github).
C'est le travail de quelqu'un d'autre d'ajouter le dernier segment, de votre origin au upstream public, pour « boucler la boucle ». C'est le rôle des personnes qui fusionnent les pull requests après les avoir relues.
Vous avez peut-être aussi remarqué que vous n'avez jamais commité sur une branche de version (3.9, 3.10, etc.), seulement récupéré les modifications à partir d'elles.
Toutes les traductions sont faites sur la dernière version. Nous ne traduisons jamais sur une version plus ancienne. Par exemple, si la dernière version de python est Python 3.10, nous ne voulons pas traduire directement sur la version Python 3.6. Si nécessaire, les traductions seraient rétroportées sur les versions les plus anciennes par l'équipe de documentation.
Certaines conventions ont été édictées pour homogénéiser la traduction. Il faut suivre les règles de style imposées, les règles rst et les traductions déjà définies dans le glossaire.
Une bonne traduction est une traduction qui transcrit fidèlement l'idée originelle en français, sans rien ajouter ni enlever au fond, tout en restant claire, concise et agréable à lire. Les traductions mot-à-mot sont à proscrire et il est permis — même conseillé — d'intervertir des propositions ou de réarranger des phrases de la documentation anglaise, si le rythme l'exige. Il faut aussi chercher des équivalents français aux termes techniques et aux idiotismes rencontrés, et prendre garde aux anglicismes.
Dans la description du comportement de Python (au sens large, c'est-à-dire l'interpréteur lui-même mais aussi toutes les bibliothèques), la version originale utilise souvent le futur : « if you do this, it will produce that… ». En français, l'utilisation du présent convient tout à fait et le présent est souvent plus facile à lire : « si vous faites ceci, il se produit cela… ». On ne conserve le futur que si la seconde proposition se situe réellement dans le futur (par exemple, on peut penser qu'un processus de compilation n'est pas immédiat) ou pour des raisons de concordance des temps.
La version originale est très polie envers le lecteur ; elle lui intime rarement des obligations, préférant employer « you should ». Cependant, en français, il est d'usage d'être plus direct pour être correctement compris : « vous devez ». Vous devriez est en effet généralement compris comme quelque chose dont on peut de temps en temps se passer, alors que c'est très rarement le cas pour les « you should » de cette documentation. De la même manière, « can » est souvent mieux traduit sans introduire de notion de possibilité, en particulier quand la phrase est à la voix passive ; la phrase « these objects can be accessed by… » se traduit mieux par « on accède à ces objets en… ».
Dans un souci de lisibilité et en accord avec la préconisation de l'Académie française, nous utilisons le masculin pour indiquer un genre neutre. Par exemple : l'utilisateur ou le lecteur.
Il ne faut pas traduire le nom des éléments de la bibliothèque standard (noms de fonctions, paramètres de ces fonctions, constantes, etc.) mais les laisser tels quel, entourés d'astérisques dans les blocs de texte. Si la documentation contient des exemples, vous pouvez traduire les noms utilisés, en prenant garde d'être cohérent. Vous pouvez ainsi traduire :
def sample_function():
result = thread.join(timeout=...)
...
en
def fonction_exemple():
resultat = thread.join(timeout=...)
...
mais pas en
def fonction_exemple():
resultat = fildexécution.attendre(délai=...)
...
Il faut transformer les liens hypertextes qui redirigent vers une page dont il
existe une version française (c'est notamment très souvent le cas pour les
articles de Wikipédia). Modifiez le lien et sa description dans ce cas.
Si aucune traduction de la cible n'existe, ne traduisez pas la description.
Par exemple, `Conway's Game of Life <https://en.wikipedia.org/wiki/Conway%27s_Game_of_Life>`_
doit devenir `Jeu de la vie <https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_la_vie>`_
.
Ne traduisez pas le contenu des balises comme :ref:...
ou :class:...
.
Vous devez cependant traduire les balises :term:...
, qui font référence à
une primitive ou un concept défini dans le glossaire Python.
La syntaxe est :term:nom_français<nom_anglais>
. Par exemple, traduisez
:term:`dictionary`
en :term:`dictionnaire <dictionary>`
.
Comme le glossaire est déjà traduit, il y a forcément une correspondance à chaque terme que vous pouvez rencontrer.
Afin d'assurer la cohérence de la traduction, voici quelques termes fréquents déjà traduits. Une liste blanche de noms propres, comme « Guido », « C99 » ou de certains anglicismes comme « sérialisable » ou « implémentation», est stockée dans le fichier dict à la racine du projet. Vous pouvez y ajouter une entrée si cela est nécessaire. Si vous devez absolument utiliser un mot anglais, mettez-le en italique (entouré par des astérisques).
Pour trouver facilement comment un terme est déjà traduit dans la documentation, vous pouvez utiliser pogrep.
Terme | Traduction |
---|---|
-like | -compatible |
abstract data type | type abstrait |
argument | argument (à ne pas confondre avec paramètre) |
backslash | antislash, backslash |
backtrace | trace d'appels, trace de pile |
backport | rétroporter |
bound | lier |
bug | bogue |
built-in | natif |
bytecode | code intermédiaire |
callback | fonction de rappel |
call stack | pile d'appels |
caught (exception) | interceptée |
daemon | daemon |
debugging | débogage |
deep copy | copie récursive (préféré), ou copie profonde |
double quote | guillemet |
deprecated | obsolète |
e.g. | p. ex. (on n'utilise pas l'anglicisme « e.g. », lui-même issu du latin exempli gratia). On sépare les deux mots par une espace insécable pour éviter les retours à la ligne malheureux. |
et al. | et autres, à accorder suivant le contexte |
export | exportation |
expression | expression |
framework | cadriciel |
frozen package or set | paquet ou ensemble figé |
garbage collector | ramasse-miettes |
getter | accesseur |
i.e. | c.-à-d. (on n'utilise pas l'anglicisme « i.e. », lui-même issu du latin id est) |
identifier | identifiant |
immutable | immuable |
import | importation |
index | indice (en particulier quand on parle de chaînes de caractères) |
installer | installateur |
interpreter | interpréteur |
keyword | mot clé |
keyword argument | argument nommé |
library | bibliothèque |
list comprehension | liste en compréhension (liste en intension est valide, mais nous ne l'utilisons pas) |
little-endian, big-endian | petit-boutiste, gros-boutiste |
mixin type | type de mélange |
mutable | muable |
namespace | espace de nommage (sauf pour le XML où c'est espace de noms) |
parameter | paramètre |
parse, parser | analyser, analyseur syntaxique |
pickle (v.) | sérialiser |
prompt | invite |
raise | lever |
regular expression | expression rationnelle, expression régulière |
return | renvoie, donne (on évite « retourne » qui pourrait porter à confusion) |
roughly | approximativement, à peu près (on ne traduit pas « roughly equivalent » par « sensiblement équivalent ») |
setter | mutateur |
simple quote | guillemet simple |
socket | connecteur ou interface de connexion |
sort | trier (préféré), ordonner, classer |
specify | définir, préciser (plutôt que « spécifier ») |
statement | instruction |
subprocess | sous-processus |
support | prendre en charge, implémenter (« supporter » n'a pas le même sens en français) |
token (parsing) | lexème |
thread | fil d'exécution |
traceback | trace d'appels, trace de pile |
tuple | n-uplet (avec n en italique), on peut traduire 2-tuple par « paire » ou « couple », 3-tuple par « triplet », 4-tuple par « quadruplet » etc. |
typically | normalement, habituellement, comme d'habitude (plutôt que « typiquement ») |
underscore | tiret bas, underscore, sous-tiret |
whitespace | caractère d'espacement |
- les canaux IRC sur irc.libera.chat :
- #python-docs-fr — communauté python autour de la documentation française,
- #python-fr — communauté python francophone,
- #python-doc — communauté python autour de la documentation anglophone ;
- les listes de diffusion relatives à la documentation (courriel) :
- des glossaires et dictionnaires :
- le glossaire de la documentation Python, car il est déjà traduit,
- les glossaires et dictionnaires de traduc.org, en particulier le grand dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française,
- Wikipédia. En consultant un article sur la version anglaise, puis en basculant sur la version française pour voir comment le sujet de l'article est traduit ;
- le guide stylistique pour le français de localisation des produits Sun donne beaucoup de conseils pour éviter une traduction trop mot à mot ;
- Petites leçons de typographie, résumé succinct de typographie, utile pour apprendre le bon usage des majuscules, des espaces, etc.
L'utilisation de traducteurs automatiques comme DeepL ou semi-automatiques comme reverso est proscrite. Les traductions générées sont très souvent à retravailler, ils ignorent les règles énoncées sur cette page et génèrent une documentation au style très « lourd ».
Cette touche, absente par défaut des claviers, permet de saisir des caractères spéciaux en combinant les caractères déjà présents sur le clavier. C'est à l'utilisateur de définir la touche de composition.
Avec une touche de composition, vous pouvez utiliser les compositions suivantes :
- Compose < < donne
«
- Compose > > donne
»
- Compose SPACE SPACE donne une espace insécable
- Compose . . . donne
…
Comme vous l'avez noté, presque toutes les compositions sont intuitives, vous pouvez donc en essayer d'autres et elles devraient tout simplement fonctionner :
- Compose C = donne
€
- Compose 1 2 donne
½
- Compose ' E donne
É
- etc.
Cela dépend de votre système d'exploitation et de votre clavier.
⇒ Sous Linux, Unix et *BSD (tel OpenBSD), vous pouvez la configurer à l'aide de
l'outil graphique de configuration de votre clavier ou avec
dpkg-reconfigure keyboard-configuration
(pour Ubuntu ou Debian
et distributions assimilées).
À tout le moins, vous pouvez configurer votre fichier ~/.Xmodmap pour ajouter l'équivalent de :
# key Compose
keycode 115 = Multi_key
Utilisez xev
pour connaître la bonne correspondance de la touche que vous
voulez assigner !
Ensuite, dans votre fichier ~/.xsession, ajoutez :
# Gestion des touches clavier
xmodmap $HOME/.Xmodmap
⇒ Sous X, avec un bureau graphique, tel que Gnome, ou Xfce, il faut aller modifier dans les « Paramètres » → « Clavier » → « Disposition » → « Touche composée ». Pour finir, redémarrez votre session.
⇒ Sous Windows, vous pouvez utiliser wincompose.
La version anglaise utilise les smartquotes, qui fonctionnent en anglais, mais causent des problèmes dans d'autres langues. Nous les avons donc désactivées (voir #303) dans la version française.
Les smartquotes sont normalement responsables de la transformation de
--
en en-dash (—
), de ---
en em-dash (—
), et de
...
en ellipses …
.
⇒ Si vous voyez : | « -- » ou « --- » : faites Compose - - - | « ... » : faites Compose . . .
Les guillemets français «
et »
ne sont pas identiques aux
guillemets anglais "
. Cependant, Python utilise les guillemets
anglais comme délimiteurs de chaîne de caractères. Il convient donc de
traduire les guillemets mais pas les délimiteurs de chaîne.
⇒ Si vous voyez : | « "…" » : faites Compose < < ou Compose > >
::
collé à la fin d'un mot signifie « affiche :
et introduit un bloc de code »,
mais un ::
après une espace signifie « introduit juste un bloc de code ».En français, nous mettons une espace insécable devant nos deux-points, comme : « Et voilà : ».
⇒ Traduisez mot deux-points deux-points
par
mot espace-insécable deux-points deux-points
.
Pour saisir une espace insécable faites Compose SPACE SPACE
La documentation originale comporte beaucoup de doubles-espaces. Cela se fait en anglais, mais pas en français. De toute manière, ils passent ensuite à une moulinette et le rendu des espaces est délégué au HTML et au PDF, qui n'en tiennent pas compte. Nous avons décidé de ne rien changer pour les doubles-espaces coté traduction : nous ne les retirons pas et ce n'est pas grave si des traducteurs en retirent par accident.
Chaque paragraphe d'une énumération introduite par un deux-point doit se terminer par un point-virgule (bien entendu précédé d'une espace insécable) quelle que soit sa ponctuation interne. Seul le dernier paragraphe de l'énumération s'achève par un point ou, si la phrase continue après l'énumération, une virgule. Si l'un des paragraphes est lui-même une énumération, chacun des sous-paragraphes se termine par une virgule et le dernier par un point-virgule.
Par exemple :
- le premier paragraphe de l'énumération ;
- le deuxième paragraphe, lui aussi une énumération :
- premier sous-paragraphe,
- second sous-paragraphe ;
- le dernier paragraphe.
Malheureusement Poedit n'aime pas les différences de ponctuation finales entre un paragraphe et sa traduction ; il faut passer outre ses avertissements. Vous pouvez aussi rajouter un commentaire dans le fichier .po pour avertir les traducteurs suivants et éviter qu'ils ne « corrigent » par erreur ces avertissements.